Le monde du travail vit une véritable révolution, les vieux schémas ne font plus recette et la digitalisation de la société et des usages viennent percuter les modèles vieillissants au sein même de l’entreprise. Tout est à remettre à plat, à réinventer : les modes de collaboration, la façon de communiquer, de vendre, de concevoir… Dans ce monde en perpétuel renouvellement, seules l’agilité et la formation continue permettront à celles et ceux qui s’y intéressent de profiter des fabuleuses opportunités qui en découlent.
Une grande partie des jeunes étudiants qui ont fait leur rentrée en septembre dernier dans les diverses écoles de commerce, de marketing… exerceront à leur sortie des métiers qui n’existent pas encore, ce qui induit qu’ils n’auront pas été formés à exercer une fonction précise, mais plus formés à apprendre, toujours et tout le temps.
Une hyperspécialisation des compétences digitales
Le vieux terme de « webmaster » derrière lequel se cachait un mouton à 5 pattes, capable de se débrouiller un peu avec le code, mais aussi de bidouiller photoshop et de faire un peu de marketing a laissé la place à de nombreux nouveaux métiers, et c’est tant mieux !
Bienvenus aux SEOO (Search engine Optimization officier) et SEMO (search engine marketing officer), aux digital analyst, community manager… chacun spécialiste de compétences bien précises, mais toutes ces compétences se parlent entre elles… car c’est ça aussi la magie du digital : chacun est expert dans son domaine mais on a fait sauter les cloisons et tout le monde interagit !
Alors c’est vrai, vous me direz tout le monde n’est pas AMAZON et n’a pas forcément, ni les moyens, ni les besoins de recruter tous ces talents… pas faux, sauf que…
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Savoir faire et/ou savoir en parler
Aucune entreprise aujourd’hui ne peut nier la nécessité d’intégrer le digital dans sa stratégie. En BtoB comme en BtoC, le 1er contact avec son futur client est le plus souvent digital. Etre présent et savoir utiliser les leviers digitaux est donc une question de survie sur le long terme. Former ses équipes au digital devient donc absolument nécessaire.
Deux stratégies peuvent néanmoins s’opposer : intégrer complètement les compétences en interne, ou les externaliser en faisant appel à ses prestataires spécialistes.
Dans le premier cas, vos salariés auront besoin de mettre à jour leurs connaissances et leurs compétences régulièrement : les pratiques et usages évoluent très vite en matière de digital, on oublie l’acquis et on pense formation permanente.
Dans le second, ils devront, à défaut de savoir faire, à minima savoir en parler pour être en mesure de superviser et de travailler avec les prestataires extérieurs : les briefer, les challenger, interpréter les résultats et prendre les bonnes décisions.
Dans un cas, comme dans l’autre, la formation aux techniques et usages du digital est au centre des enjeux de la transformation des entreprises, mais aussi un enjeu de compétitivité.
S’il fallait un dernier argument pour vous convaincre, les entreprises les plus matures en matière de digital enregistrent des niveaux de croissance 6 fois supérieurs aux autres (étude Roland Berger, 2014). CQFD.
