Saviez-vous que l’empreinte écologique de toute la sphère numérique représente aujourd’hui l’équivalent de la consommation d’un 7e continent ? Et à votre avis, combien de matière faut-il extraire pour produire un unique ordinateur de 2kg ? Réponse : 800kg.
Partants d’une prise de conscience sur l’impact de nos usages quotidiens, chez Digital Passengers nous nous sommes interrogés sur nos pratiques, leurs réelles nécessités et comment nous pourrions tendre vers un avenir numérique plus sobre et plus responsable.
Sensibles au sujet au sein de l’agence en tant que professionnels du digital, nous avons eu envie de partager avec vous les tips que chacun des collaborateurs tente de mettre en place que ce soit au bureau, en télétravail ou à la maison.
Frédéric Bordage définit la sobriété numérique comme une démarche qui vise à utiliser le numérique dans des proportions raisonnables et uniquement lorsque nécessaire dans l’optique de réduire notre empreinte numérique.
Spécialiste du numérique français, auteur de 3 ouvrages sur la sobriété numérique et à l’initiative de la communauté grandissante de GreenIT.fr, Frédéric Bordage nous parle de l’urgence de la situation et du besoin de réagir dès aujourd’hui. La sobriété numérique s’adresse à tout le monde. Tant aux individus dans leur sphère privée, qu’aux entreprises et aux organisations. Tout le monde peut y participer par des gestes simples du quotidien, si nous voulons préserver cet usage pour les générations à venir. En effet, les énergies et matières premières que nécessite la production des appareils, ne sont pas inépuisables.
Selon L’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) le numérique représente aujourd’hui 4% des émissions de gaz à effet de serre et cela pourrait bien doubler d’ici 2025 au vu des usages actuels et si nous ne changeons pas nos habitudes. L’ADEME, engagée dans la lutte contre le changement climatique et l’épuisement des ressources, sensibilise à la réalité de la situation et aux bonnes pratiques. Car en effet, si le numérique aura permis de fluidifier les relations, d’éviter les déplacements, et de digitaliser bon nombre de documents, il aura aussi eu pour conséquence, une multiplication des appareils, une consommation énergétique grandissante et une surproduction des déchets.
Partants de ce constat, nous avons listé une série de bonnes pratiques faciles à mettre en place et qui nous parlent à tous, que ce soit au bureau, en télétravail, ou dans le quotidien à la maison :
Cette liste est un bon début pour vous lancer à votre tour vers la sobriété numérique. Mais s’il ne fallait retenir qu’une seule chose, la sobriété numérique est tout d’abord un axe de réflexion à mettre en place et commence en se posant la question avec un œil critique sur chacun de nos usages :
“De quoi ai-je vraiment besoin?”
Pour aller plus loin dans la démarche de la sobriété numérique, aujourd’hui de plus en plus d’entreprises se tournent vers l’éco-conception de leur site internet pour répondre à la nécessité de réduire l’impact environnemental, lutter contre l’obsolescence programmée et valoriser leur image. N’hésitez pas à consulter notre article dédié à ce sujet pour en savoir plus.